Florian & Michael Quistrebert

Doors to the Cosmos
5 & 7 rue de Beaune, Paris

X

“Many paintings are there to be looked at, but the best ones provide a mediumistic space where you can stay indefinitely.”
— Guo Xi (1020–1090)

“Each relationship (…) between an interior and an exterior proceeds from two aspects of dependence. It provides at once separation and connection – in other words: differentiation and transition, interruption and continuity, boundary and crossing.”
— Pierre von Meiss, From Form to Place, 1986

The new series of paintings by Florian and Michael Quistrebert, produced for their new exhibition at Galerie Crèvecœur, puts oil back at the heart of their practice. They had side-lined it for fifteen years, turning instead to modelling paste, acrylic or industrial paint.

Interior, exterior. The forms perhaps evoke above all constructions and bodies. Abyssal, labyrinthine architectures; colossal busts. Only a few details allow these forms to be identified exactly. Dense colours shift physiologically one into another, while creating an illusory complementarity. Working with shading and fading, Florian & Michael Quistrebert set off effects of rupture and continuity, which the gaze recomposes in its own way, under the influence of retinal persistence. Bodies like architectures, or architectures like bodies.

Interior, exterior. It is a convention in the writing of a film scenario to indicate where the scene is taking place. To know where we are, before even imagining the decor. Where are we, when looking at Florian & Michael Quistrebert’s paintings? Not in constructions or with busts, but, through a play of projection, in the light and shadow of undated, untitled labyrinthine edifices, or superhuman torsos.

In the exhibition, Doors to the Cosmos, which requires entering two separate spaces, at 5 and at 7 rue de Beaune, with the need to pass via the street, the artists toy with the ambiguity of physical and metaphysical depictions which runs through all painting.

« Nombre de tableaux sont là pour être regardés, mais les meilleurs sont ceux qui offrent l’espace médi- umnique pour qu’on puisse y séjourner indéfiniment.»
— Guo Xi (1020–1090)

« Toute relation entre (…) un intérieur et un extérieur procède de deux aspects de dépendance. Elle aménage à la fois séparation et liaison ou, en d’autres termes, différenciation et transition, interruption et continuité, frontière et passage. »
— Pierre von Meiss, De la forme au lieu, 1986

La nouvelle série de peintures de Florian et Michael Quistrebert, réalisée pour leur nouvelle exposition à la galerie Crèvecœur, remet l’huile au centre de leur pratique. Ils l’avaient mise de côté depuis quinze ans, au profit de la modeling paste, de l’acrylique ou de la peinture industrielle.

Intérieur, extérieur. Les formes évoquent peut-être avant tout des constructions et des corps. Des architectures abyssales, labyrinthiques, des bustes colossaux. Peu de détails permettent d’identifier précisément ces formes. Les couleurs, denses, passent physiologiquement de l’une à l’autre en créant une complémentarité illusoire. Travaillant par effets de dégradés et de fondus, Florian & Michael Quistrebert provoquent des effets de rupture et de continuité que l’œil, dans un effet de persistance rétinienne, recompose à sa façon. Des corps comme des architectures ou des architectures comme des corps

Intérieur, extérieur. C’est une convention, qui dans l’écriture du scénario de cinéma veut que l’on indique où la scène se situe. Pour savoir où l’on est, avant même d’imaginer le décor. Où est-on, si l’on regarde les peintures de Florian & Michael Quistrebert? Non pas dans des constructions ou des bustes, mais, par un jeu de projection, dans des ombres et des lumières d’édifices labyrinthiques et de torses surhumains, non datés, non titrés.

Dans une exposition Doors to the Cosmos qui nécessite d’entrer dans deux espaces, au 5 et au 7 rue de Beaune, séparée par un nécessaire passage dans la rue, les artistes jouent de l’ambiguïté de la représentation physique et métaphysique qui parcourt toute peinture.

EN: « Nombre de tableaux sont là pour être regardés, mais les meilleurs sont ceux qui offrent l’espace médi- umnique pour qu’on puisse y séjourner indéfiniment.» — Guo Xi (1020–1090) « Toute relation entre (…) un intérieur et un extérieur procède de deux aspects de dépendance. Elle aménage à la foi...
FR : “Many paintings are there to be looked at, but the best ones provide a mediumistic space where you can stay indefinitely.” — Guo Xi (1020–1090) “Each relationship (…) between an interior and an exterior proceeds from two aspects of dependence. It provides at once separation and connection – in other words: differentiation and transition, interruption...
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Buste 2, 2023
oil on canvas
150 x 100 x 4,5 cm | 155 x 105,5 x 6 cm (framed)

Buste 2, 2023

Buste 3, 2023
oil on canvas
150 × 100 × 4,5 cm | 155 × 105,5 × 6 cm (framed)

Buste 3, 2023

Untitled, 2023
oil on canvas
40 × 30 cm | 44 × 34 × 3,5 cm (framed)

Untitled, 2023

Buste 1, 2023
oil on canvas
150 × 100 × 4,5 cm | 155 × 105,5 × 6 cm (framed)

Buste 1, 2023
Detail

Buste 1, 2023
Detail

Buste 1, 2023

Tube 1, 2023
oil on canvas
150 × 100 × 4,5 cm | 155 × 105,5 × 6 cm (framed)

Tube 1, 2023
Detail

Tube 1, 2023

Tube 2, 2023
oil on canvas
150 × 100 × 4,5 cm | 155 × 105,5 × 6 cm (framed)

Tube 2, 2023
Detail

Untitled, 2023
oil on canvas
70 x 50 x 3,5 cm | 75 x 55 x 5,5 cm (framed)

Village, 2023
oil on canvas
150 × 100 × 4,5 cm | 155 × 105,5 × 6 cm (framed)

Montagne, 2023
oil on canvas
150 × 100 × 4,5 cm | 155 × 105,5 × 6 cm (framed)

Montagne, 2023

Untitled, 2023
oil on canvas
70 × 50 × 3,5 cm | 75 × 55 × 5,5 (framed)

Exhibition views, Untitled, 2023, Montagne, 2023 — Photo: Martin Argyroglo
Work views — Photo: Alexei Kostromin