Jorge Pedro Núñez présente, pour sa troisième exposition personnelle à la galerie Crèvecœur un paysage abstrait, oscillant entre sculpture et installation in-situ, composé de figures géométriques à échelle humaine mettant en scène la machine et le moteur. Ces symboles du monde moderne, ceux du “culte de la combustion rapide”, selon l’expression de Peter Sloterdijk, continuent à caractériser l’économie contemporaine malgré l’emprise, à la fois réelle et fantasmée, du monde numérique. Il privilégie l’utilisation de matériaux standards de notre environnement bâti, comme le métal, le verre, le plâtre et le pétrole, combine des logiques hétérogènes et crée un parcours établissant des divisions invisibles de l’espace.
Formellement, l’exposition a été inspirée du tableau Cifre Innamorate (1924) de Giacomo Balla, un des fondateurs du futurisme italien. En créant une situation propre à modifier notre regard et notre déambulation, l’artiste poursuit ses réflexions sur la réception des formes de l’art, la redisposition des objets existants et l’histoire des surfaces et des matériaux. Le thème de la machine accompagné de ses projections anthropomorphiques est, dans le titre de l’exposition, ironiquement rappelé par l’artiste en citant Serge Gainsbourg, auteur de la chanson Machins Choses (1965). Jorge Pedro Núñez présente, pour sa troisième exposition personnelle à la galerie Crèvecœur un paysage abstrait, oscillant entre sculpture et installation in-situ, composé de figures géométriques à échelle humaine mettant en scène la machine et le moteur. Ces symboles du monde moderne, ceux du “culte de la combustion rapide”, selon l’expression de Peter Sloterdijk, continuent à caractériser l’économie contemporaine malgré l’emprise, à la fois réelle et fantasmée, du monde numérique. Il privilégie l’utilisation de matériaux standards de notre environnement bâti, comme le métal, le verre, le plâtre et le pétrole, combine des logiques hétérogènes et crée un parcours établissant des divisions invisibles de l’espace.