D’après Wikipedia, «le mot « Néandertalien » est tiré de Neandertal, nom d’une petite vallée située sur le territoire des villes d’Erkrath et de Mettmann, entre Düsseldorf et Wuppertal (Allemagne). Au mois d’août 1856, dans le cadre de l’exploitation d’une carrière, des ouvriers vidèrent une petite cavité de cette vallée, la grotte de Feldhofer. Ils y découvrirent des ossements et un fragment de crâne qu’ils remirent à Johann Carl Fuhlrott, un instituteur d’Elberfeld passionné d’histoire naturelle.
Par un heureux hasard, le toponyme Neandertal signifie « vallée de l’homme nouveau ». En effet le nom de Neander a été donné à cette vallée (en allemand tal, anciennement thal) en l’honneur de Joachim Neumann (1650-1680), appelé aussi Joachim Neander, car, suivant un usage familial datant de son grand-père et très courant à l’époque, il avait traduit en grec ancien son patronyme allemand, qui signifie littéralement « homme nouveau ». Ce pasteur et compositeur, auteur de cantiques religieux encore populaires dans le protestantisme allemand, aimait chercher son inspiration dans cette vallée, jadis idyllique.»
«L’homme nouveau». A chaque époque, on examine le stade de novation de l’Homo contemporain - Homo entendu ici comme espèce. Depuis la fin du Moyen-Age, la perception de la vitesse du temps, l’accélération ressentie, espérée ou déplorée de l’histoire a donné lieu à d’innombrables analyses, récits et projections. La révolution de la communication ayant engendré une densification inouïe des contacts, a propulsé la perception de l’Homo sapiens dans une accélération vertigineuse du temps présent, où l’expérience humaine est radicalement transformée sous l’effet des technologies digitales. Les artistes présentés dans cette exposition spéculent sur ces évolutions pour dévisager des scénarios de possibles, tant d’oppression accrue que d’émancipation potentielle.
Remerciements / Special thanks:
Henning Bohl, Julien Ceccaldi, Renaud Jerez, Nathaniel Mellors, John Russell
Jenny’s, Los Angeles
Bridget Donahue, New York
*Extrait d’une chanson de/ Excerpt from a song by Janis Joplin, Ball and Chains, cité par/quoted by John Russell in «BRUCE WILLIS, IRIGARAY, AND THE AESTHETICS OF SPACE TRAVEL» (Mute website 05/12/ 2014)